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LE PRIX EUROPÉEN DU JEUNE REPORTER

créé par Reporters d’Espoirs, avec le soutien de la Fondation du Crédit Mutuel

4 prix

dédiés aux jeunes européens de 18 à 30 ans pour leurs reportages écrits de journalisme de solutions

10 000  € à remporter

2 prix dédiés aux pays européens non-francophones de 3 000 €
1 prix dédié aux pays européens francophones (Belgique, Suisse, Luxembourg) de 2 000 €
1 prix dédié à la France de 2 000 €

LES 9 MEMBRES DU JURY DU PRIX

  • LEÏLA SLIMANI
    Journaliste, écrivaine
  • Mémona Hintermann
    Grande reporter
  • Gian-Paolo-Accardo
    Journaliste italo-néerlandais, cofondateur de VoxEurop Société Coopérative Européenne
  • Étienne Pflimlin
    Président de la fondation du Crédit Mutuel
  • Marie-Christine Saragosse
    Présidente de France Médias Monde
  • Alexia Kefalas
    Journaliste à Ta Nea - correspondante en Grèce pour Le Point, France 24, Le Figaro
  • ©Letizia Goretti
    Paolo Levi
    Journaliste - correspondant à Paris de l’agence italienne de presse Ansa
  • Michaela Wiegel
    Journaliste - correspondante politique de la Frankfurter Allgemeine Zeitung (FAZ) pour la France
  • Laurence Aubron
    Fondatrice et Dirigeante d'Euradio

Vous

  • Vous parlez le français et écrivez en langue française.
  • Vous avez l’âme ou le cursus d’un reporter / journaliste.
  • Vous partagez la philosophie de Reporters d’Espoirs et du journalisme de solutions.
  • Vous êtes résident d’un pays d’Europe (liste ici).
  • Vous avez entre 18 et 30 ans (étudiant ou pas).

Votre reportage

  • Réalisez un reportage écrit qui s’inscrit dans le journalisme de solutions, aborde un problème et des réponses concrètes qui contribuent à une société inspirante, solidaire et durable.
  • Vous évoquez la dimension européenne (l’initiative essaime sur le sol européen ou est le fruit d’une collaboration d’acteurs européens).
  • Votre reportage fait entre 5 et 10 feuillets (soit 7 500 à 15 000 signes/caractères espaces compris).
  • Vous examinez et faites connaitre à travers votre reportage une ou plusieurs initiatives (associatives, entrepreneuriales, publiques ou privées) réussies répondant à un ou plusieurs problèmes –social, écologique, économique- et à la construction d’une société inspirante, solidaire et durable.
  • Vous expliquez le problème.
  • Vous exercez un regard critique sur le problème autant que sur les « solutions », leur impact, leur potentiel d’essaimage.
  • Il n’a pas fait l’objet d’une publication à la date de la candidature.

Le calendrier

  • 15 avril 2021 : fin de l’appel à candidatures
  • Mai 2021 : délibérations du Jury
  • 1er juillet 2021 : événement de remise de Prix à Paris

Comment candidater ?

Les candidatures sont closes. La date limite des dépôts de candidatures est dépassée.

Lire le règlement
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FOIRE AUX QUESTIONS

À PROPOS DU REPORTAGE

Sur quelles thématiques doit porter mon reportage ?

Votre sujet doit porter sur une thématique d’intérêt général : servir une population.

Les sujets intégrant une dimension solidaire sont privilégiés.

Par exemple :

  • Social – Solidarités – Faire ensemble : lien intergénérationnel, parentalité, lecture et écriture pour l’intégration sociale et l’éducation, accès à la santé, logement, personnes fragiles (personnes handicapées, âgées, sans-abris, migrants / aidants…), coexistence, résolution de conflits, vivre et faire ensemble, entraide, vitalité démocratique, emploi de jeunes…
  • Environnement et écologie : accès à l’énergie, accès à l’alimentation, agriculture, insertion dans de nouveaux métiers de l’environnement…
  • Economie : création d’emploi, sauvegarde d’activité économique et d’emploi, intégration par l’emploi et la formation, commerce juste, économie sociale et solidaire…

 

Mon reportage doit-il être illustré visuellement ?

C’est facultatif. Notez que le jury évaluera surtout la qualité de votre écriture. Vous pouvez illustrer votre reportage si vous le souhaitez (photo, dessin, infographie…) mas ce n’est pas une obligation ni un critère déterminant.

Qu’est-ce que le journalisme de solutions ?

Origine

Le journalisme dit de solutions (ou constructif) s’est formalisé en France à partir de la création en 2004 de Reporters d’Espoirs, ONG qui s’est donné pour mission de faire que “l’information et les médias donnent envie d’agir”.

Il a depuis fait des émules dans les rédactions françaises et essaime partout dans le monde.

Cette manière complémentaire de concevoir le journalisme se veut une piste dans un panel de possibilités nouvelles.

 

Définition

« Le journalisme de solutions analyse et diffuse la connaissance d’initiatives et d’histoires de résilience apportant des réponses concrètes, impactantes, et potentiellement reproductibles à des problèmes économiques, sociétaux ou écologiques »

 

Une méthode

Le journalisme de solutions cherche d’abord à analyser les problèmes, pour ensuite exposer et analyser des éléments de réponses. Il étend ainsi le questionnement journalistique traditionnellement enseigné dans les écoles de journalisme (Quoi ?, Qui ?, Quand ?, Où ?, Pourquoi ?) à une sixième question : “Qu’est-ce qu’on fait maintenant ?”. C’est là que réside la principale nouveauté. Il s’intéresse donc à la fois au quoi (quel est le problème ?), au pourquoi (quelles sont les motivations des gens qui agissent ?), au comment (comment les gens s’y prennent-ils ?, par quelles étapes se développe un projet ?), aux succès et aux échecs (dans quelle mesure l’initiative fonctionne et est concluante ?), aux résultats comme aux limites de l’initiative (quels sont ses résultats qualitatifs et/ou quantitatifs ?, dans quelle mesure elle répond à l’ampleur du problème identifié ?, à quels obstacles et freins elle est confrontée ?).

 

Une approche critique

Le journalisme de solutions relate les initiatives de manière distanciée, appuyée sur les faits. Il couvre non seulement les accomplissements, mais aussi les limites des initiatives présentées. L’angle “solution” n’exclut pas la description de l’enjeu auquel se confronte l’action. Il ne peut s’agir en aucun cas de minimiser le problème.

Les difficultés et dysfonctionnements doivent être mis en évidence, toujours dans un souci de crédibilité.

Il ne se confond pas non plus avec un exercice publicitaire ou de communication : présenter des initiatives porteuses de solutions ne signifie pas en faire la promotion. Conformément au rôle des médias, non pas de “promouvoir” mais bien de diffuser la connaissance, de rendre compte, d’analyser, avec un regard critique et distancié.

 

4 critères fondamentaux

Dans une application stricte du concept, une initiative pour être considérée comme “porteuse de solution” doit remplir quatre critères fondamentaux :

  • apporter une réponse à un problème de société, économique, et/ou social et/ou environnemental ;
  • avoir un impact mesurable, qualitativement et quantitativement- sur un nombre significatif de personnes, un écosystème, une société, une organisation
  • s’inscrire dans le temps (permettant d’apprécier sa pérennité, sa viabilité) ;
  • être localisée (à l’échelle d’un territoire) tout en ayant un potentiel de développement, d’essaimage, de reproductibilité en d’autres lieux, à d’autres échelles.

À quoi on peut ajouter un 5e critère plus subjectif : sa capacité à inspirer les gens et à leur donner envie d’agir. Cette méthode vise donc dans l’absolu des initiatives qui ont apporté la preuve de leur fonctionnement.

Elle s’intéresse aussi à des histoires de résilience, de résolution de problèmes ou conflits, de réponses concrètes à des situations problématiques, de personnes qui font face et trouvent des issues concrètes à leurs propres problèmes ou à des problèmes identifiés dans la société.

À PROPOS DES CRITÈRES D’ÉVALUATION

Quels sont les critères d’évaluation par le jury ?

Principalement les 4 suivants :

  • La qualité rédactionnelle de votre reportage (niveau d’écriture, appui sur des sources, témoignages, diversité d’interlocuteurs…)
  • L’examen d’initiatives concrètes et de leur impact (Les initiatives mentionnés résolvent-elles déjà un problème localement ?)
  • Contextualisation européenne (par exemple : Le problème que vous examinez localement se pose-t-il aussi dans d’autres pays d’Europe ? L’initiative que vous mentionnez peut-elle inspirer d’autres pays d’Europe ? Pourrait-elle contribuer à atteindre certains objectifs de l’Union européenne ?)
  • Regard critique (Les initiatives ont-elles des limites ? Des effets pervers ?)

À PROPOS DE MON PROFIL / MA CANDIDATURE

Dois-je suivre un cursus en journalisme ou être étudiant pour postuler ?

Non. Le seul critère est d’avoir entre 18 et 30 ans.

 

Puis-je vous soumettre le sujet sur lequel je compte travailler pour m’assurer qu’il répond aux critères du Prix ?

Oui. Vous pouvez si vous avez un doute nous demander conseil sur le sujet de votre reportage, par email sur redaction@reportersdespoirs.org

 

De quel pays dois-je être résident pour candidater ?

Les candidats doivent être résidents, ou citoyens, des pays suivants :

France (y compris ses territoires ultra-marins)

Pays européen francophones (dont le Français est une langue nationale)

Belgique, Luxembourg, Suisse, Monaco, Andorre (y compris leurs territoires ultra-marins).

Pays européens non-francophones (dont le Français n’est pas une langue nationale)

Allemagne, Italie, Pays-Bas, Danemark, Irlande, Royaume-Uni, Grèce, Espagne, Portugal, Autriche, Finlande, Suède, Chypre, Estonie, Hongrie, Lettonie, Lituanie, Malte, Pologne, République tchèque, Royaume-Uni, Slovaquie, Slovénie, Bulgarie, Roumanie, Croatie (y compris leurs territoires ultra-marins).

 

Mon reportage doit-il porter sur le pays dont je suis citoyen ou résident ?

Non. Vous avez toute latitude, indépendamment de votre pays d’origine ou de résidence, pour réaliser un reportage sur le ou les pays de votre choix.

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