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Mieux parler de biodiversité – Un glossaire à l’usage des journalistes

Ce glossaire propose des définitions rigoureuses et accessibles de notions clés liées à la biodiversité. Il s’adresse aux journalistes de toutes rubriques pour mieux comprendre, nommer et contextualiser les enjeux liés à la biodiversité dans leurs articles.

A


Acidification des océans : Diminution du pH de l’océan due à une augmentation des concentrations en CO₂ dans l’eau.

Agroécologie : L’agroécologie est une façon de concevoir des systèmes de production qui s’appuient sur les fonctionnalités offertes par les écosystèmes. Elle les amplifie tout en visant à diminuer les pressions sur l’environnement (ex : réduire les émissions de gaz à effet de serre, limiter le recours aux pesticides) et à préserver les ressources naturelles. Il s’agit d’utiliser au maximum la nature comme facteur de production en maintenant ses capacités de renouvellement.

Aire protégée : Un territoire délimité, reconnu et géré par tout moyen efficace, juridique ou autre, de façon à assurer à long terme la conservation de la nature ainsi que les services écologiques et les valeurs culturelles qui lui sont associés. Il existe les Aires Marines Protégées (AMP) pour les milieux marins.

Artificialisation des sols : Ce phénomène désigne la transformation d’un milieu naturel ou favorable à la biodiversité en un milieu, très souvent imperméabilisé, dédié aux activités humaines (habitation, transport, industrie, etc.) et donc peu ou pas adapté à l’accueil de la faune et de la flore. L’intégration des enjeux de biodiversité dès le début d’un projet permet de concilier aménagement de la ville et biodiversité.

B


Biodiversité : La biodiversité désigne l’ensemble des êtres vivants ainsi que les écosystèmes dans lesquels ils vivent. Ce terme comprend également les interactions des espèces entre elles et avec leurs milieux.

Biomasse : La biomasse correspond à l’ensemble de la matière organique animale et végétale de la Terre.

C


Changement climatique : Le climat se dérègle fortement suite au rejet de grandes quantités de gaz à effet de serre dans l’atmosphère depuis la révolution industrielle. Cela se traduit par : l’augmentation de la température moyenne, le changement des régimes de pluies, l’augmentation des évènements extrêmes. C’est la 4e cause de déclin de la biodiversité.

Changements transformateur : Le rapport sur les changements transformateurs de l’IPBES cible les causes profondes et sous-jacentes de la perte de biodiversité. Il se concentre sur les changements nécessaires pour atteindre un avenir durable en analysant les facteurs sociaux, économiques et politiques qui entravent ces changements.

Compensation : Une compensation écologique vise à compenser ou contrebalancer les effets menant à une « perte nette de biodiversité » d’un aménagement ou de la réalisation d’un projet inévitablement ou potentiellement créateur de nuisances. Ces mesures s’inscrivent dans le cadre de la séquence « éviter – réduire – compenser » (ERC), selon laquelle la compensation intervient pour des atteintes prévisibles à la biodiversité qui ne peuvent ni être évitées, ni être réduites de manière suffisante (à défaut de pouvoir être évitées).

Convention sur la diversité biologique (CDB) : Traité international adopté à Rio en 1992, visant la conservation, l’usage durable et le partage équitable des ressources génétiques.

Corridors écologiques : Continuités ou connexions entre des réservoirs de biodiversité, offrant aux espèces des conditions favorables à leurs déplacements et à l’accomplissement de leur cycle de vie.

Crise d’extinction de masse : Une crise biologique ou extinction de masse désigne une période de disparition rapide et massive d’espèces. Ainsi, elle doit remplir trois critères : une durée relativement brève à l’échelle des temps géologiques, une répartition géographique mondiale, une importante chute de la biodiversité.

D


Destruction des habitats : La destruction des milieux naturels regroupe l’ensemble des processus qui réduisent la qualité des écosystèmes, compromettant ainsi la survie des espèces qui y vivent. Agriculture intensive, étalement urbain, zones industrielles : c’est la 1ʳᵉ cause de déclin de la biodiversité.

Démarche Éviter, Réduire, Compenser : Les impacts d’un projet, d’un plan ou d’un programme sur l’environnement peuvent se traduire par une dégradation de la qualité environnementale. La séquence « éviter, réduire, compenser » (ERC) a pour objectif d’éviter les atteintes à l’environnement, de réduire celles qui n’ont pu être suffisamment évitées et, si possible, de compenser les effets notables qui n’ont pu être ni évités, ni suffisamment réduits.

Diversité génétique : La diversité génétique désigne le degré de variétés des gènes au sein d’une même espèce. Elle décrit le niveau de la diversité intraspécifique et permet aux espèces de s’adapter face aux modifications de l’environnement.

E


Economie circulaire : Système économique de production, de consommation et d’échange visant à maximiser l’utilisation des ressources et à diminuer l’impact sur l’environnement tout en contribuant au bien-être des populations.

Ecosystème : Système formé par un ensemble d’organismes vivants, leur environnement et les interactions entre tous ces éléments. Les limites d’un écosystème sont plus ou moins diffuses et peuvent évoluer au fil du temps. Les écosystèmes s’imbriquent les uns dans les autres, si bien que leur échelle varie d’une très petite taille à l’ensemble des organismes vivants sur Terre (la biosphère). À l’époque actuelle, les êtres humains sont présents dans la plupart des écosystèmes, soit comme organismes clés, soit du fait de l’influence de leurs activités sur leur environnement.

Ecosystème de carbone bleu : Écosystème reconnu pour sa grande capacité à capter et séquestrer le carbone, en plus de nombreux autres bénéfices (ressources halieutiques, zone de reproduction et de nurserie, atténuation de la force des vagues, réduction de l’érosion). Détruits ou dégradés, ils peuvent relâcher de grandes quantités de carbone dans l’atmosphère. Les mangroves, prés-salés et herbiers marins sont clairement classifiés comme écosystèmes de carbone bleu.

Ecocide : Il s’agit d’un acte criminel consistant à détruire délibérément et en totalité un écosystème naturel, que ce soit par l’exploitation complète des ressources d’une zone, la mise en danger de son écosystème, ou le trafic international d’espèces protégées qui y vivent.

Erosion des sols : Perte de la couche fertile du sol due à des facteurs naturels ou anthropiques, réduisant la productivité agricole et affectant la biodiversité.

Espèces : Groupe d’individus qui se ressemblent, disposent de nombreux points communs et peuvent se reproduire entre eux. On compte aujourd’hui près de 2 millions d’espèces et les experts estiment qu’il reste encore à en découvrir plus de 80 %.

Espèce clé de voûte ou ingénieures : Disproportionnellement influentes par rapport à leur nombre, elles modifient profondément leur environnement. Les castors, par exemple, sont des ingénieurs des rivières : leurs barrages modifient les courants, créent des étangs et transforment les habitats en aval, impactant toute la faune et la flore environnantes.

Espèce exotique envahissante : Les espèces exotiques envahissantes (EEE) désignent certains animaux ou végétaux dont leur introduction par l’Homme, volontaire ou fortuite, sur un territoire représente une menace pour les écosystèmes. C’est la 5ᵉ cause de déclin de la biodiversité.

Espèces endémiques : Une espèce est dite endémique lorsqu’elle est présente exclusivement dans une région géographique délimitée.

Espèces indicatrices ou sentinelles : Véritables baromètres écologiques, elles renseignent sur l’état de santé des écosystèmes par leur présence ou leur abondance. Par exemple, les lichens, organismes symbiotiques qui allient algues et champignons, absorbent presque tous les polluants. Le taux de pollution est donc directement relié à la quantité et à la diversité de lichens sur les arbres.

Espèces menacées : Espèces dont le risque d’extinction est élevé à court ou moyen terme, évalué selon des critères scientifiques précis.

Espèce parapluie : Espèce dont la protection entraîne la conservation d’autres espèces partageant le même habitat, en raison de ses exigences écologiques étendues. Par exemple, avec un territoire vital de 312 km² par individu, l’éléphant d’Afrique joue un rôle capital pour la nature. En dispersant de grandes quantités de graines sur de longues distances grâce à ses excréments, il permet la germination de plus de 100 espèces d’arbres.

Espèces porte-étendard : Charismatiques et emblématiques, elles disposent d’une visibilité accrue et d’une représentation positive. La valeur d’existence des espèces phares est très élevée auprès du public, qui peut espérer avoir un impact en versant des fonds ou en mettant une certaine pression sur les autorités. Un exemple bien connu est celui du panda géant. Cependant, certaines espèces non charismatiques, comme les petits mammifères, insectes et invertébrés en général, sont négligées alors qu’elles peuvent jouer un rôle majeur dans les chaînes trophiques ou certains écosystèmes.

Espèces protégées : Espèces bénéf iciant d’une protection légale interdisant leur destruction, capture ou commerce, afin de préserver la biodiversité.

F


Forêt primaire : Forêt qui n’a été ni exploitée ni défrichée par l’homme ; si elle l’a été dans le passé, un temps suffisant s’est écoulé pour que la forêt ait pu redevenir primaire. On peut parler de forêt vierge. Ce sont des réservoirs de biodiversité et des puits de carbone qui présentent une valeur biologique et écologique très variable.

G


Géo-ingénierie : Ensemble de méthodes et technologies visant à altérer les conditions environnementales afin d’atténuer ou de compenser les impacts du changement climatique. Ces techniques déployées à plus ou moins grande échelle utilisent ou modifient des systèmes climatiques tels que l’atmosphère ou l’océan, et pourraient donc avoir des effets indésirables et imprévus au-delà des zones d’action.

H


Hotspot de biodiversité : Les hotspots de biodiversité, aussi appelés points chauds de biodiversité en français, sont des zones géographiques connues pour abriter une extraordinaire diversité d’espèces endémiques et qui sont confrontées à d’importantes menaces.

I


Indicateur de biodiversité : Mesure utilisée pour évaluer l’état de la biodiversité ou les pressions qu’elle subit, facilitant le suivi et la prise de décisions en matière de conservation.

IPBES (Plateforme intergouvernementale scientifique et politique sur la biodiversité et les services écosystémiques): Organe intergouvernemental créé pour fournir aux décideurs les meilleures données scientifiques sur la biodiversité. Comparable au groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat (GIEC), l’IPBES se concentre sur la conservation et l’utilisation durable de la biodiversité, le bien-être à long terme de l’humanité et le développement durable.

L


Limites planétaires : La vie sur Terre est conditionnée par les interactions entre des processus biologiques, physiques et chimiques. Les limites planétaires sont des seuils au-delà desquels les équilibres naturels terrestres pourraient être déstabilisés et les conditions de vie devenir défavorables à l’humanité.

Les 9 limites planétaires :

  • le changement climatique
  • l’érosion de la biodiversité
  • la perturbation des cycles de l’azote et du phosphore
  • le changement d’usage des sols
  • le cycle de l’eau douce
  • l’introduction d’entités nouvelles dans la biosphère
  • l’acidification des océans
  • l’appauvrissement de la couche d’ozone
  • l’augmentation de la présence d’aérosols dans l’atmosphère

Liste rouge (UICN) : La liste rouge de l’Union internationale pour la conservation de la nature constitue le bilan mondial sur le risque d’extinction des espèces. Elle contribue à identifier les priorités d’action, les progrès accomplis et les défis à relever pour la conservation des espèces dans le monde.

M


Mangroves : Écosystèmes côtiers tropicaux constitués d’arbres adaptés aux milieux salins, jouant un rôle crucial dans la protection des littoraux et la biodiversité marine.

Parc national de la province de Krabi, Thaïlande dans lequel se trouvent des mangroves. Par seleznev_photos

O


ODD : Les 17 objectifs de développement durable (ou ODD) ont été adoptés par les Nations Unies en 2015. Ils sont un appel mondial à agir pour éradiquer la pauvreté, protéger la planète et faire en sorte que tous les êtres humains vivent dans la paix et la prospérité d’ici à 2030. Ils couvrent l’intégralité des enjeux mondiaux auxquels nous sommes confrontés, tels que le climat, la biodiversité, l’énergie, l’eau, mais aussi la pauvreté, l’égalité des genres, la prospérité économique ou encore la paix, l’agriculture, l’éducation.

One Health : Le concept « One Health » ou « une seule santé » vise à mettre en lumière les relations entre la santé humaine, la santé animale et les écosystèmes, et à faire le lien entre l’écologie et la médecine humaine et vétérinaire. L’approche « One Health » se concentre principalement sur les maladies infectieuses, qu’elles se transmettent des animaux aux humains ou inversement, leur émergence en lien avec les changements globaux, la résistance aux antimicrobiens, et la sécurité sanitaire des aliments.

P


Parc naturel régional : Les Parcs Naturels Régionaux sont créés pour protéger et mettre en valeur de grands espaces ruraux habités. Peut être classé “Parc naturel régional” un territoire à dominante rurale dont les paysages, les milieux naturels et le patrimoine culturel sont de grande qualité, mais dont l’équilibre est fragile. Il en existe 54 en France en 2018.

Point de bascule : Désigne un niveau de changement dans les propriétés d’un système au-delà duquel il se réorganise, souvent de façon rapide et abrupte. Lorsque ce seuil est atteint, les conséquences sont durables et souvent irréversibles, malgré l’élimination des causes de ce changement.

Pollutions : Les pollutions, comme l’usage des intrants en agriculture, les pollutions chimiques mais aussi les pollutions lumineuses (éclairage nocturne), sonores (trafics aérien et maritime), ou thermiques (rejets des centrales nucléaires), affectent tous les aspects de l’environnement. C’est la 3ᵉ cause de déclin de la biodiversité.

Population : Une population désigne l’ensemble des individus d’une même espèce qui occupe simultanément le même milieu.

Populations autochtones : Communautés vivant en harmonie avec leur environnement naturel depuis des générations, possédant des connaissances écologiques traditionnelles précieuses pour la conservation de la biodiversité.

Puits de carbone : Systèmes capables de capter et stocker du CO₂ présent dans l’atmosphère. Exemple : le dioxyde de carbone est souvent stocké dans l’eau des océans, les végétaux ou les sous-sols. Les forêts et les océans absorbent environ la moitié des émissions de carbone.

R


Rapport Nexus : Le rapport Affronter ensemble cinq crises mondiales interconnectées en matière de biodiversité, d’eau, d’alimentation, de santé et de changement climatique – connu sous le nom de rapport Nexus – a été lancé par l’IPBES en 2024. Ce rapport d’évaluation sur les liens entre la biodiversité, l’eau, l’alimentation, le climat et la santé offre aux décideurs du monde entier la formalisation inédite d’un consensus scientifique sur les interdépendances entre ces entités et explore plus de 70 options de réponse face aux défis en cascade qui leur sont liés. Il met en garde contre une gestion en silo des crises environnementales et prône une gestion intégrée des enjeux.

Récifs coralliens : Les récifs coralliens sont des structures sous-marines construites par les coraux. Les coraux sont des animaux marins, vivant en symbiose avec des algues et qui constituent leur propre squelette calcaire. C’est un habitat qui accueille plus de 25 % de la vie marine. Plus de 500 millions de personnes dépendent des récifs coralliens pour la protection qu’ils confèrent contre la submersion, les ressources halieutiques qu’ils offrent et le tourisme qu’ils contribuent à attirer.

Par Image-Source

Réseau trophique : Ensemble des interactions d’ordre alimentaire entre les êtres vivants d’un écosystème. Les différentes espèces présentes constituent un maillon du réseau en tant qu’espèce productrice ou consommatrice.

Renaturation : Large gamme d’actions d’aménagement destinées à réduire le degré d’anthropisation d’un espace. Le but est d’apporter davantage de “nature” à un espace perçu comme trop artificiel.

Restauration : La restauration des écosystèmes consiste à favoriser la régénération des écosystèmes qui ont été dégradés ou détruits, ainsi que la conservation des écosystèmes encore intacts. Des écosystèmes plus sains, avec une diversité biologique plus riche, offrent de plus grands avantages, tels que des sols plus fertiles, de meilleurs rendements de bois et de poissons, et de plus grandes réserves de gaz à effet de serre.

S


Science participative : Ces programmes de recherche associent scientifiques et citoyens pour améliorer les connaissances. Le public contribue à la collecte de données concernant les milieux et les espèces. Ces dispositifs permettent non seulement de récolter de très nombreuses données, mais ils constituent également de formidables outils de sensibilisation du public.

Sélection naturelle : Processus par lequel les individus les mieux adaptés à leur environnement ont plus de chances de survivre et de se reproduire, transmettant ainsi leurs caractéristiques avantageuses aux générations suivantes.

Services écosystémiques : Les services écosystémiques correspondent aux services indispensables que les humains tirent de la biodiversité et des écosystèmes.

Solutions fondées sur la nature : Les Solutions fondées sur la Nature (SFN) sont des actions qui s’appuient sur les écosystèmes pour relever les défis que posent les changements globaux à nos sociétés, comme la lutte contre les changements climatiques, la gestion des risques naturels, la santé, l’approvisionnement en eau ou encore la sécurité alimentaire. En effet, des écosystèmes préservés ou restaurés, qui sont résilients, fonctionnels et diversifiés, accueillent une grande biodiversité et fournissent ainsi de nombreux services écosystémiques à nos sociétés.

Surexploitation des ressources : Utilisation excessive des ressources naturelles, comme la surpêche ou la chasse intensive, dépassant la capacité de renouvellement des écosystèmes. C’est la 2ᵉ cause de déclin de la biodiversité.

Surpêche : Exploitation excessive des ressources halieutiques, dépassant leur capacité de renouvellement, menaçant la biodiversité marine et les écosystèmes.

Symbiose : Interaction durable entre deux organismes d’espèces différentes, apportant des bénéfices réciproques et contribuant à leur adaptation et évolution.

T


Trame noire : Réseaux de corridors écologiques obscurs pour réduire la pollution lumineuse et protéger les espèces nocturnes.

Trame verte et bleue : Outil d’aménagement qui porte l’ambition d’enrayer le déclin de la biodiversité au travers de la préservation et de la restauration des continuités écologiques terrestres (trame « verte ») et aquatiques (trame « bleue »). Permet aux espèces animales et végétales de circuler, de s’alimenter, de se reproduire, de se reposer, etc.

V


Vague de chaleur : Période prolongée de températures anormalement élevées. Manifestations du changement climatique, elles sont de plus en plus fréquentes, intenses, précoces et longues. Les vagues de chaleur ont des impacts significatifs sur la santé, l’environnement (sécheresse, incendie de forêt…), l’agriculture, l’économie, la vie sociale et culturelle.

Z


ZAN (zéro artificialisation nette) : L’objectif de Zéro Artificialisation Nette vise à ralentir et compenser l’artificialisation des sols en France. Deux échéances majeures encadrent l’objectif : d’abord à horizon 2030, il s’agit de diviser par deux le rythme d’artificialisation (par rapport à la période de référence 2011-2021), puis d’arriver avant 2050 à une artificialisation nette qui soit nulle.

Zones humides : Un milieu humide est saturé d’eau ou inondé pendant une période suffisamment longue pour que l’eau influence la nature du sol ou la végétation qui s’y trouve. En font partie les marais, les marécages, les tourbières et les étangs.

Zoonose : Les zoonoses sont des maladies ou infections qui se transmettent des animaux vertébrés à l’homme, et vice versa.

Principales sources : 

 

Office français de biodiversité Office français de la biodiversité

Plateforme Océan et Climat (POC) Home – Plateforme Océan & Climat  

Plateforme intergouvernementale scientifique et politique sur la biodiversité et des services écosystémiques (IPBES) IPBES Home page | IPBES secretariat 

Ministère de l’agriculture et de la souveraineté alimentaire Ministère de l’Agriculture et de la Souveraineté alimentaire 

Entreprise et biodiversité Les entreprises à l’heure de la biodiversité – Entreprises et Biodiversité

Union internationale pour la conservation de la nature ACCUEIL – UICN France 

Ministère de la transition écologique, de la biodiversité, de la forêt, de la mer et de la pêche Accueil | Ministères Aménagement du territoire Transition écologique 

Tout comprendre (ou presque) sur la biodiversité, Philippe Grandcolas, Claire Marc, CNRS éditions 

WWF Ensemble, nous sommes la solution | WWF France

Nature France Page d’accueil | naturefrance

Office national des forêt (ONF) https://www.onf.fr/